La définition d’un projet de boisement ou reboisement forestier passe par plusieurs étapes, où le reboiseur doit s’interroger sur l’opportunité de chacun de ses choix :
Plantation ou régénération naturelle ?
Choisir de planter représente un investissement qui conditionne l’avenir du peuplement et doit être confié à des professionnels. Le reboisement permet d’adapter la sylviculture aux changements climatiques ou aux nouvelles demandes du marché, grâce à l’emploi de nouvelles espèces, provenances et variétés améliorées (vergers qualifiés ou testés, cultivars testés, peuplements testés) ou à la conduite de nouveaux itinéraires sylvicoles. Le reboisement peut aussi concerner le remplacement d’essences situées hors station, à la suite d’erreurs d’appréciations passées ou des effets du changement climatique.
Quelle essence ?
Le choix de l’essence est capital pour la constitution d’un peuplement forestier d’avenir. Pour faire ce choix, il faut considérer : les potentialités stationnelles du terrain, les débouchés économiques, les prescriptions environnementales éventuelles, la présence d’éventuels facteurs perturbateurs (comme une importante population de cervidés)
Quels matériels forestiers de reproduction ?
Dans la nature, et ceci depuis des millénaires, la sélection naturelle des arbres au sein d’une même espèce a conduit à privilégier la survie des individus les plus adaptés à leur milieu. La science forestière s’attache à améliorer la qualité génétique des plants produits. La réglementation européenne a défini des catégories pour identifier le niveau de connaissances des matériels forestiers mis sur le marché. Compte tenu des critères spécifiques d’adaptation et/ou de productivité sélectionnés et évalués avec succès, il est fortement recommandé d’utiliser les matériels génétiquement améliorés (Variétés Forestières Améliorées, commercialisées en catégories Qualifiée et Testée).