Qualifier la résistance mécanique du bois
Ce classement est exigé par le marquage CE obligatoire sur tout élément structurel et sur la plupart des autres composants utilisés dans la construction de bâtiments. Il existe plusieurs méthodes pour effectuer le classement structurel des bois, soit par une méthode visuelle soit par machine. Les critères de classement des différentes essences sont définis dans des normes.
Classement des résineux
La méthode visuelle utilise des critères visuels basés sur l’aspect du bois, les singularités, les altérations biologiques, les déformations géométriques et les cernes d’accroissement. Ces critères visuels ont été mis en correspondance avec des classes de résistance dans la norme NF B 52-001.
Comme indiqué dans cette norme, l’ensemble de ces critères permettent de définir trois classes visuelles en commençant par la plus performante : ST I, ST II et ST III.
Par ailleurs des classes de résistances mécaniques correspondent à chacune de ces classes visuelles :
Classe de résistance mécanique |
Classe visuelle |
C30 |
ST I |
C24 |
ST II |
C18 |
ST III |
Le chiffre indiqué correspond à la valeur de la contrainte caractéristique de rupture en flexion exprmée en méga pascals (MPa)
Pour en savoir plus voir la fiche technique n°9
Classement du chêne
Pour le classement structurel, les pièces équarries en chêne sont réparties en deux catégories (petites sections et grosses sections) correspondant à des règles de classement différentes. Ces règles tiennent compte de la largeur des cernes, des nœuds, de la pente de fil ou encore des flaches. Par ailleurs des classes de résistances mécaniques correspondent à chacune de ces classes visuelles :
Classe de résistance mécanique |
Classe visuelle structure |
Classe visuelle d’aspect |
D30 |
1 |
QP A |
D24 |
2 |
QP 1 |
D18 |
3 |
QP 2 |